Publications et travaux

Publications et travaux

Un centre de ressources biologiques (CRB) est une structure d’appui à la recherche dédié à la préparation et à la conservation des échantillons biologiques humains en vue de leur cession pour des projets de recherche. Ces structures permettent ainsi de faire avancer la recherche scientifique en fournissant aux chercheurs des échantillons de grande valeur et de haute qualité en quantité suffisante pour leur essais.

Il existe différents types de centres de ressources biologiques: animaux, végétaux, spécialisés dans les microorganismes, humains. Les CRB humains peuvent posséder des collections de différentes natures de prélèvements : du sang et ses dérivés (plasma, sérum, ADN…), des tissus (tumoraux et sains), des lignées cellulaires vivantes, de l’urine, de la salive, etc. C’est pourquoi ces structures peuvent porter des noms très variés : biobanque, sérothèque, tumorothèque, plasmathèque, etc.

Chaque CRB possède un fonctionnement interne qui lui est propre, mais la tendance va vers l’harmonisation des pratiques. Le but premier est de garantir un standard de qualité, pour que les recherches effectuées sur les échantillons soient reproductibles indépendamment de l’origine des prélèvements.

Les banques d’échantillons existent depuis des décennies, mais les conditions de conservation ne rendaient pas toujours les prélèvements exploitables. C’est ainsi qu’en 1999, sur décision de l’OCDE, les centres de ressources biologiques deviennent des structures régies par des règles de bonnes pratiques.

Depuis, des lois et des normes qualité ont permis d’améliorer et d’optimiser de plus en plus le fonctionnement des centres de ressources biologiques, impliquant une hausse de la qualité des échantillons.

Cette professionnalisation des centres de ressources biologiques a été rendue nécessaire par le besoin croissant d’échantillons de grande qualité pour la recherche, mais également par le besoin d’encadrement et de transparence de la manipulation d’éléments du corps humain.

Aujourd’hui, le challenge des biobanques est de réussir à anticiper les besoins de la recherche en constituant des collections d’échantillons et de données associées de qualité,  tout en assurant l’optimisation des pratiques de conservation et de recueil des prélèvements.